Extraits de Camp de Thiaroye, film d’Ousmane Sembène et Thierno Faty Sow tourné en 1988 et censuré pendant 10 ans en France. Le film relate la vie et la révolte des tirailleurs rescapés de la seconde guerre mondiale après leur rapatriement dans un camp militaire de l’armée coloniale française près de Dakar, jusqu’au massacre du 1er décembre 1944 ordonné par les officiers et exécuté par des gendarmes français.
Un deuxième extrait du film « Sang de mai » (réalisé par René Vautier) sur le massacre de Sétif du 8 mai 1945.
Un extrait du film Sang de mai, qui décrit la colonisation de l’Algérie en 1830.
En amuse-gueule, dans l’agenda, une invitation à la cantine pour cantiner, avec un texte sur le veganisme.
Ensuite l’émission présente la semaine anticoloniale et antiraciste en cours à Marseille, avec des lectures de Frantz Fanon et Djomo Kenyata, un texte de Saïd Bouamama intitulé « Les fondements historiques et idéologiques du racisme respectable de la gauche française », et aussi des extraits de films de René Vautier et Ousmane Sembene.
Rediffusion du deuxième épisode de l’émission de radio éphémère « Le sale Air de la Peur », diffusée sur La Locale en Ariège, où il est question d’islamophobie en tant que racialisation de la religion musulmane. Ou comment on utilise l’islamophobie pour stigmatiser une population dont on suppose qu’elle est musulmane pour déclarer qu’elle ne peut être assimilée à la population française.
Puis, on revient sur les actes islamophobes perpétrés après l’attaque de Charlie Hebdo et on vous parle quelques histoires de personnes accusées d’apologie d’actes de terrorisme et nouvelles lois répressives. On finit par la promesse de l’Etat grec de fermer les Centres de Retention...
Montage avec des interviews de personnes mobilisées à Saint-Denis contre Exhibit-B (« exposition » du blanc sud-africain Bailey), le racisme « déguisé » et le racisme structurel et institutionnel.
Présentation du livre « La Matrice de la race, généalogie sexuelle et coloniale de la nation française » par son auteur Elsa Dorlin dans l’émission Body Freaks - Les Corps déjantés en 2005. Une épistémiologie de la domination à travers la pathologisation des corps non-blancs, des corps de femmes et des corps des intersexes au XVIIe siècle.